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Exposition à la Grande Halle de la Villette des élèves de M Benayoun

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Adélie, élève de 2nde en Option Arts Plastiques

Sans Titre

Gouache sur papier, 50 × 130 cm

Lycée Sainte Louise, Classe de David Benayoun


Je voulais avec cette peinture qu’on puisse ressentir le mouvement, la danse en le regardant, que ce ne soit pas figé. Pour cela j’ai essayé d’utiliser plusieurs éléments. Pour commencer, j’aime beaucoup dessiner des corps en mouvement, particulièrement ceux qui dansent, et surtout exagérer leurs geste et posture pour renforcer la sensation de leur mouvement. De plus, j’ai surtout peint de grandes formes courbes qui relient les différentes figures entre elles ainsi que celles des corps pour exprimer la fluidité de cette danse. Enfin une partie qui était aussi importante était l’arrière-plan : je voulais qu’il accompagne le mouvement des danseuses. C’est pourquoi j’ai choisi de ne pas représenter de lieu bien identifiable mais plutôt peindre un fond noir pour faire ressortir les figures, et surtout beaucoup de lignes, de formes qui suivent la courbe formée par les corps, pour que l’ensemble de la peinture suive le mouvement donné par les danseuses. Pour le geste du pinceau, je le voulais plutôt fluide, rapide et immédiat. J’ai également choisi de représenter la danse sur un format horizontal, ce qui implique une idée de déroulement et de continuité dans le mouvement. Cela peut rappeler la chronophotographie, dont j’ai découvert le principe en cours après la réalisation du travail.


Linn, élève de 2nde en Option Arts Plastiques

Souvenir d’une danse

Acrylique sur papier, 130 × 50 cm

Lycée Sainte Louise, Classe de David Benayoun


J’ai représenté, en utilisant de l’acrylique noire, des corps dansants ainsi qu’un visage aux yeux fermés. Afin de dépeindre le mouvement qui renvoie au souvenir universel que nous avons de la danse, j’ai peint les traits entourant les personnages avec des gestes amples et rapides, et en superposant des couches de peinture à certains endroits, notamment autour du visage. Les marques du pinceau sont visibles aux extrémités de certains traits et le visage est plus travaillé que les corps.

En diluant ma peinture, j’ai aussi pu créer des ombres et suggérer des mouvements plus fins et discrets. La construction principale de ma réalisation se trouve dans la ligne directrice du mouvement, qui enveloppe les personnages et attire immédiatement notre attention. De plus, le format étiré et vertical m’a permis de prendre plus de liberté sur le placement de mes personnages qui s’opposent et se répondent. En effet, les deux corps sont décentrés vers la gauche et le visage est à droite au milieu de ma réalisation. Les corps entourent ainsi le visage, faisant un rappel du mouvement tout en le plaçant dans un endroit qui attire automatiquement notre attention, comme lorsque l’on regarde quelqu’un danser.

En conclusion, la liberté de mouvement des personnages a une place majeure dans ma réalisation, et je l’ai exprimé par la composition et mes gestes.


Max, élève de terminale en Option Arts Plastiques

Reflet d’un homme au bord de l’eau

Fusain sur papier, 65 × 50 cm

Lycée Sainte Louise, Classe de David Benayoun


J’ai représenté la silhouette d’un homme à l’envers, afin d’exprimer cette idée de figure à la fois présente et absente. Mon travail représente la silhouette de ce personnage dont l’enveloppe physique se trouve hors du cadre. Seul son reflet est représenté ici. Nous pouvons donc nous interroger sur les différents procédés que j’ai utilisés afin d’exprimer cette idée d’une figure qui serait à la fois présente et absente.

Premièrement, j’ai choisi de représenter la silhouette dans un sens particulier. La silhouette apparaît renversée, ce qui permet de mettre en évidence le fait qu’il s’agisse d’un reflet sur l’eau. Ce même reflet évoquerait donc la présence d’un homme hors du cadre. Ensuite, nous pouvons remarquer que le point de vue est en plongée, ce qui donne cet effet de reflet à plat sur l’eau. Différentes ondulations sur l’eau et sur la silhouette sont présentes pour exprimer cette idée de reflet sur l’eau. Cela donne une apparence distordue à la représentation de la figure, rappelant cette idée de reflet. Nous pouvons observer la présence d’une ondulation particulière et unique en haut de la représentation qui indique la potentielle présence de cet homme que nous ne voyons pas, qui se tiendrait donc debout en contact direct avec l’eau. Aussi nous pouvons remarquer que les ondulations directement fusionnées avec le reflet sur l’eau ont un motif particulier qui se répète tout le long d’un côté de la silhouette et qui s’accouple avec les ondulations se trouvant de l’autre côté de la silhouette, renforçant une fois de plus, l’idée que de l’eau ou une matière liquide quelconque soient représentées. Finalement, le blanc de la feuille et le gris foncé du fusain permettent de distinguer clairement l’eau des ondulations et de la silhouette sur l’eau qui elle est très sombre. Cela nous permet de bien distinguer la silhouette de l’eau.

Pour conclure, nombreux sont les détails m’ayant permis de représenter au fusain, de l’eau en mouvement, surplombée par la silhouette représentant le reflet d’un homme inobservable à l’intérieur du cadre. Cet effet de figure à la fois présente et absente y est donc bien représenté par le biais de l’eau qui, grâce à un effet de miroir distordu, représente cette image déformée de la figure originelle qu’on ne voit pas.


Maylee, élève de terminale en Option Arts Plastiques

Descente dans les abysses

Gouache sur papier, 150 × 100 cm

Lycée Sainte Louise, Classe de David Benayoun


Mon travail représente une figure complètement immergée dans de l’eau. J’ai peint une figure féminine qui plonge dans l'eau vers la partie centrale, inférieure de mon travail afin d’exprimer son immersion. Le reste n’est que de l’eau afin que le spectateur soit lui aussi complètement immergé dans la couleur avant d’apercevoir la figure. Cela est appuyé par le fait que la figure reflète quelques parcelles de l’eau. Les couleurs utilisées sont différentes nuances de bleu. La partie inférieure de la partie est principalement foncée, se joignant au milieu afin d’épouser la figure et le bleu devient plus clair vers la partie supérieure. J’y ai ajouté des touches blanches, parfois orangées afin de créer des contrastes et d’ajouter de la profondeur à l’eau. L’orange, qui est la couleur complémentaire du bleu, permet de faire ressortir ce dernier, à différents degrés, qu’il soit clair ou foncé. Mes gestes, lors du processus de création de l'eau sont relativement rapides et amples : cela renforce l’immersion de la figure et crée un renfermement autour d’elle. Le format assez imposant participe à l'immersion et incarne mon intention de renfermer la figure, qui semble chétive, presque effacée dans l’eau. La source de lumière ne se laisse que très peu apercevoir afin de montrer que le personnage est immergé dans l’eau. J’ai utilisé de la gouache opaque par endroits, ou transparente dans d’autres parties en la diluant davantage. Cela m’a permis d’exprimer les mouvements de l’eau.


Raphaël, élève de 2nde en Option Arts Plastiques

Sans Titre

Lycée Sainte Louise, Classe de David Benayoun


Dans le cadre de mon travail d’arts plastiques, j’ai cherché à réaliser la fusion du mot et de l’image avec le logiciel Gimp. J’ai décidé de placer le mot « Aurore » dans un environnement qui lui correspond.

Ma problématique consistait à créer un lien entre ce que le mot représente et l'image à laquelle il est associé.

J’ai créé un contraste entre la mer et le ciel pour représenter un reflet où le mot est inscrit.

à la Grande Halle de la Villette. J’ai par la suite utilisé des outils de flou, d’étirement, de mélange, et d’estompage pour donner un effet d’aurore boréale.

J’ai réitéré ce processus avec des couleurs différentes pour réaliser l’aurore elle-même.

Mon idée était de faire ressortir le mot au lieu de le faire se fondre, alors j’ai rendu les nuages, la mer et le rivage très sombres.

J’ai employé des couleurs froides : avec l’utilisation du bleu j’ai voulu représenter un paysage calme comportant peu d’impression de mouvement pour inviter à la contemplation. Avec le vert strident, j’ai introduit une tension dans l’image, ce qui renforce le jeu de reflet faisant le lien entre le mot et l’image.





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